Message du vice-président

DENNIS LAYCRAFT

Vice-président

Association canadienne des bovins

Cette année, notre thème porte sur la durabilité et la demande croissante à l’exportation pour notre bœuf de haute qualité.

En 2014, nous avons entrepris d’être un leader mondial du bœuf élevé de manière durable et d’élargir nos débouchés commerciaux dans le monde entier. Aujourd’hui, nous sommes des leaders et nous bénéficions de valeurs d’exportation record et d’une demande croissante.

Les investissements que notre industrie a réalisés dans la recherche, l’adoption, l’assurance qualité, la salubrité du bœuf, le marketing et la promotion, et l’accès au marché ont positionné notre industrie comme un leader de confiance et un producteur fiable de bœuf parmi les meilleurs au monde.   Notre prélèvement national et nos prélèvements provinciaux ont financé ce travail, et notre Stratégie nationale pour le bœuf nous a rassemblés.

Notre stratégie depuis des années consiste à produire un produit de qualité et à fournir le bon produit au bon client, répartissant la valeur de manière plus équitable sur l’ensemble de la carcasse.   Nous estimons aujourd’hui que les ventes à l’exportation augmentent la valeur de chaque animal fini que nous vendons de plus de 1 150 dollars en obtenant des prix supérieurs pour des produits que nous ne valorisons pas autant au Canada.

Même avec les plans les mieux conçus, Mère Nature règne toujours. 2023 aurait pu être l’une de nos meilleures années avec une forte demande de bœuf et des valeurs d’exportation record dépassant les 6,7 milliards de dollars. Nous avons établi de nouveaux prix records pour les veaux, les bovins d’engraissement et les bovins gras. Malheureusement, une nouvelle année de sécheresse dans de nombreuses régions de l’ouest du Canada et trop de pluie dans l’est du pays ont affecté à la fois les taux de pâturage et la disponibilité et le coût des aliments pour animaux. Alors que les signaux de prix nous incitaient à accroître notre cheptel, la sécheresse nous a contraints à une nouvelle contraction.

Nos volumes d’exportation étaient réduits, mais en relation directe avec la diminution de notre production de bovins gras. Lorsque les conditions sont favorables pour reconstituer le cheptel et produire plus de bétail, nous disposons d’une base solide et diversifiée de clients pour nos produits.  Je suis confiant en affirmant que nos marchés d’exportation recherchent davantage de bœuf canadien. Sur notre plus grand marché domestique, les Canadiens comprennent de mieux en mieux les avantages nutritionnels du bœuf canadien et les avantages environnementaux de l’élevage de bovins au Canada.

Sur le plan politique, notre campagne visant à accroître la reconnaissance de la grande histoire environnementale de notre industrie et de son leadership en matière de durabilité est l’une de nos réussites croissantes. Nous sommes de plus en plus considérés comme un élément important de la solution au changement climatique, à la préservation de la biodiversité, à la réduction des déchets alimentaires, à la gestion des risques d’incendie et à l’alimentation du monde.

Nous sommes en bonne voie pour atteindre les objectifs ambitieux que nous avons fixés dans la stratégie nationale sur le bœuf, en particulier en ce qui concerne la réduction des émissions. L’évaluation de la durabilité récemment achevée montre une nouvelle réduction de 15 % depuis 2014 et nous sommes en voie d’atteindre l’objectif de 33 % d’ici à 2030. Toutes nos réductions à ce jour ont été réalisées en augmentant l’efficacité.  

Dennis Laycraft

Vice-président

Association canadienne des bovins