Politique alimentaire

Non seulement le secteur canadien du bœuf est un moteur économique, mais il est aussi une source de protéines nutritives et culturellement appropriées pour les consommateurs canadiens. À l’échelle internationale également, le bœuf canadien est un produit très recherché. Grâce à sa capacité à transformer durablement les prairies du Canada en source de nourriture, le bœuf contribue à la sécurité alimentaire nationale et internationale. 

L’ACB préconise un régime alimentaire sain et équilibré, qui, pour de nombreux Canadiens, peut inclure de la viande maigre de haute qualité nutritive mais à teneur modérée en calories. Très peu d’aliments peuvent égaler la densité nutritionnelle du bœuf. Le bœuf est l’une des meilleures sources naturelles de fer, de zinc et de vitamines B, tous des nutriments essentiels à la nutrition humaine. 

En moyenne, la viande rouge fraîche (y compris le bœuf) ne représente que 5 % de notre apport calorique total[1]. La quantité de bœuf consommée par les Canadiens est conforme aux recommandations mondiales d’organisations comme l’Organisation mondiale de la santé. Réduire la quantité de boeuf nourrissant que les femmes, les enfants et les adultes vieillissants consomment les rendrait vulnérables aux carences en protéines, en fer, en zinc et en vitamines B. 

L’ACB appuie le travail visant à accroître la connaissance et la mise en œuvre d’une alimentation saine pour les Canadiens, ce qui comprend des options de protéines saines, dont le bœuf. L’ACB insiste pour que tout développement d’initiatives visant à soutenir une alimentation saine soit basé sur des preuves scientifiques équilibrées. 

Les ruminants transforment des produits non comestibles pour l’homme en une option protéique riche en nutriments. Dans le contexte canadien, il existe plusieurs exemples de ce phénomène au niveau régional et national. À l’échelle régionale, les participants ont cité des exemples d’utilisation des pertes alimentaires, comme les récoltes endommagées par les intempéries, les pommes de terre périmées, les pommes et d’autres sous-produits agricoles (orge de brasserie provenant du processus de fabrication de la bière), pour nourrir les bovins en parc d’engraissement. À l’échelle nationale, l’herbe et les fourrages sont des produits non comestibles dont le Canada dispose naturellement en abondance. Les prairies qui ne conviennent pas à la production de cultures et/ou qui constituent un habitat essentiel pour les populations fauniques sont broutées et converties en source de protéines. Enfin, le bétail au pâturage joue un rôle d’intégration et peut accroître l’efficacité des systèmes existants. Par exemple, les moutons et les chèvres broutent les terres marginales ou les vergers, augmentant ainsi l’efficacité tout en «redonnant» sous forme de fumier.