Les producteurs de bœuf canadiens demandent au gouvernement fédéral d’introduire immédiatement une loi de retour au travail à la suite de l’arrêt de travail du Canadien Pacific.

Ottawa, ON – L’Association canadienne des éleveurs de bovins (ACEB) et l’Association nationale des engraisseurs de bovins (ANEB) demandent l’introduction immédiate d’une loi de retour au travail à la suite de l’arrêt de travail au Chemin de fer Canadien Pacifique (CP Rail) le 20 mars 2022.

Les éleveurs de bovins de l’Ouest canadien dépendent des expéditions d’aliments pour animaux en provenance des États-Unis (É.-U.) en raison de la sécheresse qui a frappé durement les producteurs l’an dernier, de la Colombie-Britannique à l’Ontario. Une interruption des expéditions de céréales fourragères en provenance des États-Unis aura un impact important sur la capacité des producteurs de boeuf à nourrir leurs bovins. Les problèmes antérieurs liés aux chemins de fer et au transport ont déjà réduit la disponibilité des aliments pour animaux et les engraisseurs ont géré leurs besoins en fonction des trains. Il n’y a pas de tampon dans le système.

« Nous ne pouvons pas attendre que les parties parviennent à un accord, si les trains ne continuent pas à circuler, nous manquerons de nourriture pour nos animaux dans une à deux semaines », déclare Bob Lowe, président de l’ACEB. « Il n’y a pas de temps à perdre, nous avons besoin que la loi de retour au travail soit introduite immédiatement pour éviter une catastrophe en matière de soins aux animaux. »

« Cet arrêt ferroviaire est très préoccupant pour les engraisseurs de bétail du Canada », déclare James Bekkering, président de l’ANEB. « Avec une réserve d’aliments pour animaux de seulement une à deux semaines, tout arrêt nous mettra en retard, sans compter le temps qu’il faudra aux trains pour se remettre en marche; nous avons besoin que les trains repartent le plus vite possible. »

Selon Statistique Canada, les importations de maïs de l’Alberta et de la Saskatchewan en 2021 ont augmenté de 400 %.

Facteurs importants:

  • La sécheresse 2021 a provoqué une petite récolte et ce qui était disponible était de qualité moyenne à bonne.
  • On estime que l’approvisionnement actuel en aliments disponibles est d’une à deux semaines.
  • Le 1er février 2022, il y avait 1,1 million de têtes de bovins d’engraissement en Alberta et en Saskatchewan.
  • On estime qu’un wagon peut nourrir environ 8 000 têtes de bétail pendant une journée ; il faudrait donc neuf à dix trains par semaine.
  • On estime qu’il faudrait plus de 1 000 camions super B par semaine pour remplacer le volume de céréales fourragères actuellement transporté par les trains du Canadien Pacifique et la capacité de camionnage n’est pas disponible, ce qui ne laisse aucune solution de rechange.

Pour plus d’informations, veuillez contacter:

Michelle McMullen
Directrice des communications
Association canadienne des éleveurs de bovins
403-451-0931| [email protected]

Megan Madden
Directrice des communications
Association nationale des engraisseurs de bovins
780-686-8807 | [email protected]

Pour un PDF de la déclaration, cliquez ici.