Le secteur bovin canadien fait preuve de leadership à la COP27 axée sur le climat en dévoilant des mesures pour atteindre des objectifs ambitieux

Calgary, AB – Alors que la COP27 se termine, l’Association canadienne des bovins (ACB) est heureuse de voir que les systèmes de gestion du bétail sont reconnus pour leurs nombreux avantages environnementaux et leur rôle dans l’atteinte des objectifs climatiques à long terme. Bob Lowe et Mitchell Zoratti de l’ACB ont participé à la COP27 en tant qu’observateurs officiels et au sein de la délégation officielle du Canada et étaient sur le terrain pour participer aux nombreuses discussions.

« Les éleveurs de bovins de boucherie vivent des événements liés au climat et nous travaillons tous les jours à améliorer continuellement nos paysages de travail pour les générations à venir », déclare Bob Lowe, ancien président de l’ACB. « Au fur et à mesure que les décisions en matière de politique climatique sont prises, il est extrêmement utile pour les producteurs d’être présents aux discussions et nous avons été heureux de participer au nom des producteurs de bovins de boucherie canadiens. »

La COP27 a été baptisée « la COP pour la mise en œuvre ». Dans l’ensemble, les discussions ont été fortement axées sur le financement climatique et sur les pertes et les dommages. Toutefois, cette année, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a également mis l’accent sur l’agriculture et les systèmes alimentaires.

La COP27 a souligné la nécessité d’examiner les systèmes de production alimentaire spécifiques au contexte, notant dans leur document de décision non édité intitulé Travail conjoint sur la mise en œuvre de l’action climatique sur l’agriculture et la sécurité alimentaire que « Le potentiel élevé de l’adaptation, des co-avantages de l’adaptation et de l’atténuation est lié aux systèmes terrestres et alimentaires, tels que la conservation et la restauration des écosystèmes, l’amélioration de la durabilité des pratiques agricoles et la réduction de la perte et du gaspillage alimentaires provenant de systèmes alimentaires durables, et ont des liens directs et indirects importants avec la biodiversité et les services écosystémiques. » Le document reconnaît ensuite « que les systèmes de gestion du bétail sont très vulnérables aux impacts du changement climatique et que les systèmes de bétail gérés de façon durable ont une capacité d’adaptation élevée et une résilience au changement climatique tout en jouant un rôle important dans la protection de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, des moyens de subsistance, de la durabilité, du cycle des éléments nutritifs et de la gestion du carbone. » De plus, les cibles de notre secteur sont harmonisées avec les objectifs climatiques de la COP27 mentionnés dans le document pour réduire les émissions de GES tout en améliorant les puits sur les pâturages et les parcours.

L’ACB est convaincue que le secteur bovin canadien coche déjà ces cases et, grâce aux objectifs de 2030 des Conseillers canadiens du boeuf, nous sommes en voie d’atteindre d’autres cibles ambitieuses en matière de réduction de l’intensité des émissions, de maintenir et d’améliorer la biodiversité, de réduire la perte et le gaspillage d’aliments, et plus.

« En nous concentrant sur l’intensité, nous améliorons l’efficacité, quel que soit le nombre de bovins que nous élevons ou la quantité que nous produisons » , explique Lowe. « En tant qu’industrie, nous répondons à la crise de la sécurité alimentaire en alimentant la faim du monde pour le bœuf avec l’option la plus durable. »

La réduction des émissions était au cœur des discussions de la COP27. En septembre 2020, les Conseillers canadiens du boeuf, qui regroupent l’ensemble de la chaîne de valeur canadienne des bovins de boucherie, ont dévoilé une série ambitieuse d’objectifs pour 2030 pour l’industrie. Le Canada a déjà l’une des plus faibles intensités de GES pour le bœuf au monde et nos objectifs pour 2030, qui comprennent une réduction de 33 % de l’intensité des émissions de GES de la production primaire, nous mettent sur la voie d’atteindre ou de dépasser l’objectif absolu du gouvernement du Canada tout en nous permettant de nous développer pour répondre à la demande mondiale en matière de sécurité alimentaire.

Quelques faits sur la réduction de l’inten sité des émissions :

  • Les Conseillers canadiens du bœuf ont mis en place des groupes de travail chargés d’élaborer des plans d’action et d’identifier les étapes clés pour atteindre les objectifs de 2030.
  • En ce qui concerne plus particulièrement la réduction de l’intensité des émissions, nous nous attendons à des améliorations incrémentales de la productivité.
    • En adoptant une approche d’affaires habituelles, nous pourrions obtenir une réduction de 17 % d’ici 2030. Pour atteindre notre objectif de 33 % de 2030, le secteur a besoin de percées majeures en matière de technologies innovantes et d’encouragement à l’adoption de celles-ci par les éleveurs.
    • Les estimations concernant les additifs alimentaires novateurs qui réduisent le méthane indiquent une réduction des émissions de 8 à 11 % en cas d’adoption dans les parcs de semi-finition et de finition, ce qui représente un tiers de notre objectif. L’approbation en temps opportun de nouvelles technologies, une voie réglementaire simplifiée et un accès fiable à l’approvisionnement de ces nouveaux produits sont essentiels pour que le secteur puisse atteindre ces objectifs ambitieux.

Pour en apprendre davantage, visitez www.sustainable.cattle.ca/home-fr.

Pour plus de renseignements, veuillez contacter:
Michelle McMullen
Directrice des communications
Association canadienne des bovins
403-451-0931| [email protected]

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