L’ACEB et l’ANEB demandent une résolution rapide de la grève imminente du Canadien Pacifique

Ottawa, ON – L’Association canadienne des éleveurs de bovins (ACEB) et l’Association nationale des engraisseurs de bovins (ANEB) sont très préoccupées par les impacts potentiels d’une grève des chemins de fer, notamment les conséquences dévastatrices pour l’industrie canadienne du boeuf.

Les éleveurs de bovins de l’Ouest canadien dépendent des expéditions d’aliments pour animaux en provenance des États-Unis en raison de la sécheresse qui a frappé durement les producteurs l’an dernier, de la Colombie-Britannique à l’Ontario. Une interruption des expéditions de céréales fourragères en provenance des États-Unis (É.-U.) aura un impact important sur la capacité des producteurs de boeuf à nourrir leur bétail. Les problèmes antérieurs liés aux chemins de fer et au transport ont déjà réduit la disponibilité des aliments pour animaux et les éleveurs ont géré leurs besoins en fonction des trains. Il n’y a pas de tampon dans le système.

L’ACEB et la ANEB encouragent vivement les deux parties à trouver une solution avant la date limite du déclenchement de la grève. Dans l’éventualité où une solution ne pourrait être trouvée, les parties devraient passer directement à l’arbitrage exécutoire afin d’éviter une grève et la nécessité de mettre en œuvre une loi de retour au travail. Il est impératif de prévenir les graves conséquences qu’aurait une pénurie d’aliments essentiels pour les exploitations bovines canadiennes.

Selon Statistique Canada, les importations de maïs de l’Alberta et de la Saskatchewan en 2021 ont augmenté de 400 %.

Principales considérations:

  • La sécheresse de 2021 a entraîné une petite récolte et ce qui était disponible était de qualité moyenne à bonne.
  • L’approvisionnement actuel en aliments pour animaux est estimé à une ou deux semaines.
  • Au 1er février 2022, il y avait 1,1 million de têtes de bovins d’engraissement en Alberta et en Saskatchewan.
  • On estime qu’un wagon peut nourrir environ 8 000 têtes pendant une journée. Il faut donc neuf à dix trains par semaine.
  • Selon Statistique Canada, les importations de maïs de l’Alberta et de la Saskatchewan en 2021 ont augmenté de 400 %.
  • On estime qu’il faudrait plus de 1 000 camions super B par semaine pour remplacer le volume de céréales fourragères actuellement transporté par les trains du Canadien Pacifique et que la capacité de camionnage n’est pas disponible, ce qui ne laisse aucune solution de rechange.

Citations:

“Nous sommes très préoccupés par les répercussions possibles d’une grève des chemins de fer sur la capacité des producteurs de boeuf à nourrir leurs bovins, en particulier dans les parcs d’engraissement. Il est impératif que les services essentiels ne soient pas interrompus, notamment le transport ferroviaire des produits agricoles.”

Bob Lowe, président de l’ACEB

“Une grève des chemins de fer serait dévastatrice pour notre industrie. Avec la sécheresse de l’année dernière et les récents problèmes de transport, les engraisseurs dépendent des trains du CP pour acheminer les aliments pour animaux des États-Unis.”

James Bekkering, président de l’ANEB

Pour de plus amples informations, veuillez contacter:

Michelle McMullen
Directrice des communications
Association canadienne des éleveurs de bovins
403-451-0931| [email protected]

Megan Madden
Directrice des communications
Association nationale des engraisseurs de bovins
780-686-8807 | [email protected]

Pour un PDF de la déclaration, cliquez ici.